La banque centrale européenne – Regards croisés, droit et économie

Bruylant – 2016

Prix public : 74 euros

Résumé

L’accroissement des missions confiées à la Banque centrale européenne suscite de nombreuses interrogations. Le présent ouvrage a pour ambition d’y apporter des réponses, articulées sur trois axes.

Le premier axe de recherche porte sur une analyse de la légitimité de l’action de la Banque centrale européenne. D’un point de vue juridique, mais également sous l’angle de la démocratie et des sciences politiques, le développement de ses prérogatives est discutable, tant cette évolution paraît très éloignée des prévisions du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et, avant lui, le traité instituant la Communauté européenne. Rien dans les textes ne laissait envisager la transformation actuelle du rôle de la Banque centrale européenne.

Le deuxième axe de cette analyse porte sur l’efficacité de l’action de la Banque centrale européenne. Là encore, le constat est tout aussi nuancé que le précédent, tant l’action de la Banque centrale européenne est parfois en décalage par rapport aux besoins de l’économie réelle. L’influence relative du discours des banquiers centraux sur les marchés et l’analyse de l’efficacité de la politique monétaire montrent d’ailleurs qu’en dépit de ses nombreux pouvoirs la Banque centrale européenne n’atteint pas toujours ses objectifs.

Le troisième axe de recherche concerne les relations entre la Banque centrale européenne et les autorités de surveillance de la sphère financière. En ce domaine, la mainmise de la Banque centrale européenne apparaît totale. En effet, celle-ci participe au Comité européen du risque systémique, au Conseil de résolution unique ou encore au Conseil de la stabilité financière dans le cadre du G20. Cette omnipotence conduit à se demander si les pouvoirs attribués aux autres autorités, et notamment à l’Autorité bancaire européenne, ne se réduisent pas à une « peau de chagrin ».

Cet ouvrage s’adresse aux juristes et aux économistes qui s’intéressent aux questions bancaires et financières ainsi qu’aux banques centrales.

Table des matières

PREFACE , par Éric Loquin

AVANT-PROPOS, par Laurence Ravillon

RAPPORT INTRODUCTIF, par Arlette Martin-Serf

Actes du colloque organisé le 5 juin 2015 par le CREDIMI et le LEDI sous la direction de Régis Vabres et Ludovic Desmedt aux éditions Bruylant.

OUvrage BCE

Fiche technique de l’ouvrage
126 pages – 60,00 € – ISBN 9782802753377
A commander aux Editions Bruylant
Espace Jacqmotte,
Rue Haute, 139 – LOFT 6
1000 Bruxelles

RESUME

 L’accroissement des missions confiées à la Banque centrale européenne suscite de nombreuses interrogations. Le présent ouvrage a pour ambition d’y apporter des réponses, articulées sur trois axes. Le premier axe de recherche porte sur une analyse de la légitimité de l’action de la Banque centrale européenne. D’un point de vue juridique, mais également sous l’angle de la démocratie et des sciences politiques, le développement de ses prérogatives est discutable, tant cette évolution paraît très éloignée des prévisions du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et, avant lui, le traité instituant la Communauté européenne.

Rien dans les textes ne laissait envisager la transformation actuelle du rôle de la Banque centrale européenne. Le deuxième axe de cette analyse porte sur l’efficacité de l’action de la Banque centrale européenne. Là encore, le constat est tout aussi nuancé que le précédent, tant l’action de la Banque centrale européenne est parfois en décalage par rapport aux besoins de l’économie réelle. L’influence relative du discours des banquiers centraux sur les marchés et l’analyse de l’efficacité de la politique monétaire montrent d’ailleurs qu’en dépit de ses nombreux pouvoirs la Banque centrale européenne n’atteint pas toujours ses objectifs. Le troisième axe de recherche concerne les relations entre la Banque centrale européenne et les autorités de surveillance de la sphère financière.

En ce domaine, la mainmise de la Banque centrale européenne apparaît totale. En effet, celle-ci participe au Comité européen du risque systémique, au Conseil de résolution unique ou encore au Conseil de la stabilité financière dans le cadre du G20. Cette omnipotence conduit à se demander si les pouvoirs attribués aux autres autorités, et notamment à l’Autorité bancaire européenne, ne se réduisent pas à une « peau de chagrin ». Cet ouvrage s’adresse aux juristes et aux économistes qui s’intéressent aux questions bancaires et financières ainsi qu’aux banques centrales.

TABLE DES MATIÈRES

PREFACE , par Éric Loquin

AVANT-PROPOS, par Laurence Ravillon

RAPPORT INTRODUCTIF, par Arlette Martin-Serf

Partie 1 – LA LEGITIMITE DE L’ACTION DE LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE

. La Banque centrale européenne dans la crise : facteur d’union ou ferment de division entre les pays partenaires ?, par Jean-Paul Pollin
. La Banque centrale européenne : une zone de non droit ?, par Sébastien Adalid

Partie 2 – L’EFFICACITE DE L’ACTION DE LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE

.Les règles encadrant le pouvoir de sanction de la Banque centrale européenne en matière de surveillance prudentielle, par Thierry Bonneau
. L’effectivité du discours du banquier central sur la conjoncture, par Ludovic Desmedt et Matthieu Llorca

Partie 3 – LES RELATIONS ENTRE LA BANQUE CENTRALE ET LES AUTRES AUTORITES

. Les relations entre la Banque centrale européenne et les autres autorités dans le traitement des banques en difficulté , par Pauline Pailler

RAPPORT DE SYNTHESE, par Régis Vabres

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