LE SECRET DES AFFAIRES

CREDIMI – 1ère édition – août 2013

404 pages – Prix public : 45,00 € – ISBN

RÉSUMÉ

En droit français, le secret des affaires ne peut à ce jour être qualifié de notion juridique. Aucune disposition légale ne lui est expressément consacrée et, lorsqu’il est mentionné par les textes, c’est toujours de manière incidente. Par ailleurs, il ne se confond pas avec le secret professionnel, ni avec le secret de fabrique, dont le domaine est beaucoup plus restreint. Ses manifestations en droit positif sont pourtant nombreuses : ainsi, les entreprises désireuses de protéger leur patrimoine informationnel recourent par exemple aux techniques contractuelles et à l’arbitrage. La jurisprudence estime en outre qu’une information peut être volée, recelée ou détournée et que la captation illicite de renseignements secrets constitue un délit civil. Il a également été jugé que la confidentialité ne pouvait être avancée pour faire obstacle à une mesure d’instruction. Cette application du droit commun n’est toutefois pas satisfaisante et appelle une réforme destinée à protéger les secrets d’affaires, qui s’apparentent à des biens résultant de l’industrie de l’entreprise ou se rapportent à la vie intérieure de celle-ci.

La problématique du secret des affaires concerne toutes les matières du droit de l’entreprise et intéresse l’ensemble des opérateurs économiques, de l’artisan et à la multinationale. Elle a également fait l’objet d’une proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale en janvier 2012.

Cette thèse a pour ambition de cerner la notion de secret des affaires, de systématiser ses manifestations juridiques, de montrer que la protection du secret est légitime et de proposer les modalités de cette protection.

TABLE DES MATIÈRES

PRÉFACE

INTRODUCTION GÉNÉRALE

PREMIÈRE PARTIE

LA NOTION DE SECRET DES AFFAIRES

TITRE I – LE SECRET LICITE

Chapitre I – L’objet du secret des affaires
Section 1 – Approche juridique de l’information
Section 2 – Les manifestations du secret en droit positif

Chapitre II – La qualification juridique du secret des affaires
Section 1 – L’appropriation de l’information
Section 2 – La vie intérieure des sociétés

TITRE II – LE SECRET IMPOSSIBLE

Chapitre I – Le secret à l’épreuve de la transparence
Section 1 – La transparence permanente
Section 2 – La transparence variable

Chapitre II – Le secret à l’épreuve du droit processuel
Section 1 – L’atteinte portée au secret par le procès civil
Section 2 – Les procédures respectueuses du secret

SECONDE PARTIE
LA PROTECTION DU SECRET DES AFFAIRES

TITRE I – LES INSTRUMENTS DU SECRET DES AFFAIRES

Chapitre I – Les techniques contractuelles
Section 1 – La diversité des instruments contractuels
Section 2 – Le régime de l’obligation de confidentialité

Chapitre II – L’arbitrage
Section 1– La confidentialité dans l’arbitrage international
Section 2 – La confidentialité dans l’arbitrage interne

TITRE II – LE SECRET DES AFFAIRES DE LEGE FERENDA

Chapitre I – Le secret des affaires en droit comparé
Section 1 – Le secret des affaires en droit américain
Section 2 – Le secret des affaires en droit suisse

Chapitre II – Le secret des affaires – Approche prospective
Section 1 – La nécessaire protection du secret
Section 2 – Les modalités de la protection du secret

CONCLUSION GÉNÉRALE

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